Rêves et passions

Rêves et passions

Un soir a Bago 10/01/2012

La poussiere de la terre soulevée par le balais incessant des motos, pick-up et camions, avait fini par assombrir mon image. Je ne distinguais plus mes pieds de mes sandalles... Le bruit assourdissant des klaxons dans ces rues mal eclairées, ne laissait aucun repos a celui qui, lasse d une journee de travail souhaitait le repos...
Les rues, comme les trotoirs etaient devenus dangereuses pour celui qui ne regarde pas ou il met les pieds...
Et il serait facile d y laisser une cheville.
Ces rues de bago me rappelaient les soirees a Batang dans la province du Ranatakiry au Cambodge.
Sans m en rendre compte, je cherchais mes reperes, ces odeurs de cuisine devenues famillieres, me sont ici etrangères. On y cuisine avec beaucoup de riz bien evidement, mais aussi enormement d huiles de palmes Ces memes bidons de  litres a qui on offrira une autre vie (bac a poissons, arrosoirs, c est selon).
Je suis plus à l'aise avec la cuisine Birmane qu avec les plats Khmers. Il faut dire que l huile avec le riz quotidien, ça aide...
Peu de viande en revanche (enfin pour l instant ). La mixité culturelle (beaucoup d indiens vivent ici) fait que preparer du boeuf serait se priver d une large partie de la clientele...

J ai parfois l impression que si mon grand pere revenait il serait a son aise ici... Les chars a boeufs, les recoltes a la main. Le goudron que l on chauffe au bord du chemin dans des futs de  litres pour goudronner les routes...

Mais il y a aussi ces codes etranges : pour appeler un taxi on frappe dans ses mains comme pour applaudir. Pour attirer l attention de son voisin, le bruit d un baiser...

Ce matin, je me suis rendu au bord d un lac pour y voir des oiseaux. 18 personnes dans le pick-up dont l arriere fait environ, 2,2metres carre.... La vie n est pas facile tous les jours...

A l aller j ai paye 500 Kiatts pour 35 km et au retour il voulait 1000. Pas question de payer le double, histoire de principe. Alors en chemin, la negociation commence, les passagers rigolent, et finalement l homme avec un large sourire me tend un billet de 500...
Negociation dans le bonheur, nous avons amusés tout le monde. C est peut etre ce que j ai à apprendre de ces pays, savoir faire en sorte que quelque soit la situation, nous puissions tous garder le sourire.
 
Aujourd hui, je part de Bago pour me rendre a Inle Lac, mais  heures de bus... ce n est pas mon habitude,..

Je verrais bien...

Ici peu de cyber, et des connexions aleatoires qui ne permette pas d envoyer des photos, et souvent des coupures qui me font perdre ce que j ecris...
Mais aussi peu de gens scotches aux ecrans...


10/01/2012
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