Rêves et passions

Rêves et passions

LAC INLE 12/01/2012

Le corps rougi par le soleil, les paupières alourdies par une journee sur le Lac Inle, la melancolie flirte avec moi…
Etrange voyage, ou meme sur  l eau, je ne me sent pas libre. Au fil des rencontres, nombreux sont ceux qui ecourtes leur voyage ici, et ce soir, je me pose la question…
Comment rendre compte de ce qu'est la vie ici si je ne peux la decouvrir pleinement ?
J ai l'impression d'être dans un train, traversant un pays comme un décor de cinema, ou les abords des voies ont ete penseés pour le plaisir des yeux…
Bien sûr que cette promenade etait agreable, bien evidement, j ai appris beaucoup de choses, et pourtant, ce lac d eau douce me laisse un gout amer…
Non, je ne savais pas avant aujourd hui que l on fabriquait des etoffes avec des fibres de lotus, et que le principe est enfantin… Bien sûr que j ai aimé me retrouver en plein milieu d un mariage Birman…
Oui j ai apprecié de voir ces femmes rouler des "cheerog", espece de cigare local. Notre guide : Hihi, tel est son prenom etait belle dans sa tenue traditionnelle chan, et faisait de gros efforts pour s exprimer en anglais… mais que dois-je retenir de cette journée ?
Sans doute parmis plus d une centaine de photos prises sur le lac, j en garderais une ou deux…
J ai aime aussi ce marché ou les hommes et les femmes descendent tôt le matin de la montagne pour vendre leurs produits, festival de couleurs chatoyantes…
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Je viens de trouver un article sur internet, plus facile d etre informe de la situation à l exterieur du pays qu ici :
 
PA-AN, Birmanie (Reuters) - Le gouvernement birman a conclu jeudi un cessez-le-feu avec les rebelles karens dans le cadre de négociations entamées pour mettre fin à un conflit armé qui dure depuis 62 ans.
Les représentants de Rangoun et les 19 membres de la délégation de l'Union nationale karen (KNU) ont donné leur accord de principe à un plan en onze points et ont signé deux accords, l'un sur l'arrêt des hostilités entre l'Armée de libération nationale karen (KNLA) et les forces gouvernementales, l'autre sur l'ouverture de discussions en vue d'un règlement politique de ce conflit.
La guérilla karen, qui revendique une plus grande autonomie, a pris les armes en 1949, un an seulement après la proclamation de l'indépendance de l'ex-colonie britannique.
A six reprises au moins, des pourparlers de paix ont été entamés, mais aucun accord durable n'a jamais été conclu.
Le mouvement karen espère cependant que cette nouvelle tentative, avec un gouvernement civil arrivé au pouvoir en mars 2011 avec l'appui des militaires, sera plus fructueuse.
"Nous n'avons jamais été aussi confiants en ce qui concerne nos discussions. Comme la situation change partout, des négociations de paix sont maintenant inévitables. Nous devons les mener à bien", a déclaré Saw David Htaw, numéro deux de la délégation de la KNU, interrogé par Reuters.
DES NÉGOCIATEURS "HONNÊTES ET SINCÈRES"
Depuis 1949, des centaines de milliers de personnes qui vivaient en pays karen, dans les Etats de Kayah et de Kayin (Est), ont été chassées de leurs villages par des offensives de l'armée birmane. Nombre d'entre elles se sont réfugiées en Thaïlande voisine.
Atteintes aux droits de l'homme, viol, travail forcé, torture, meurtre... L'armée birmane est accusée de quantité d'exactions aux dépens des autres minorités ethniques.
"Le peuple a subi longtemps les horreurs de la guerre. Je suis sûr qu'il sera très heureux d'apprendre cette nouvelle. J'espère qu'il pourra profiter pleinement de la douceur de la paix, cette fois", a poursuivi Saw David Htaw, jugeant les négociateurs de Rangoun "honnêtes et sincères".
La résolution des conflits ethniques est l'une des conditions fixées par les Occidentaux à la levée des sanctions toujours en vigueur contre la Birmanie malgré l'évolution récente, qui a vu les généraux remettre le pouvoir à un gouvernement civil issu des élections de 2010 et dont les membres viennent pour nombre d'entre eux de l'armée.
En décembre, un accord de cessez-le-feu a été conclu avec les rebelles chan (Sud). En revanche, des discussions préliminaires avec l'Armée d'indépendance Kachin (KIA) ont été rompues en dépit de l'arrêt des opérations militaires ordonné par le président birman Thein Sein.
La question karen est également vitale pour les intérêts économiques de la Birmanie: une prolongation du conflit menacerait la construction de la Zone industrielle spéciale de Dawei, un projet d'un montant de 50 milliards de dollars sans précédent en Asie du Sud-Est.
avec Aung Hla Tun à Rangoun; Henri-Pierre André et Jean-Philippe Lefief pour le service français
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Je sais que je vous ai habitue a mieux, mais impossible pour moi pour l instant d ecrire sur ce que je ne cerne pas du tout…


12/01/2012
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